donate

Christian leaders affirm duty to care and resolve to mobilize communities

21 February 2023
Theme:
[ le français suit ]
This Declare and Resolve Statement has been signed by more than 50 leaders of Christian organizations, as noted in the PDF version below. It was first presented at the EFC Presidents Day, Oct. 27, 2022.
 
As leaders of evangelical churches, ministries and institutions,
we declare and resolve the following:
 
We lament hastened death in Canada. We grieve the expansion in law that has made those whose death is not reasonably foreseeable eligible for hastened death, and that soon will include people with mental illness as their only underlying medical condition.
 
We are deeply distraught by the stories of persons who are opting for hastened death because they are not receiving adequate care or cannot afford to live. The law requires those seeking assisted death to be informed of means available to relieve their suffering, but the system is not obligated to provide necessary treatment or ensure it is available in a timely manner.
 
For too many Canadians, the availability of high-quality palliative care is not a reality. For too many Canadians who live with disability, chronic illness or mental illness, appropriate support and care is difficult to access. Too many experience poverty, food or housing insecurity. And for too many Canadians who struggle with their mental health, help is at the end of a months- or years-long waiting list. Our system seems more determined to ensure access to hastened death than to supportive care.
 
A recent government report indicates that over 86% of those seeking assistance to die do so because of the lack of meaningful activities and not due to physical pain. This is not what the Supreme Court of Canada envisioned when it allowed a limited exemption to the universal ban on assisted suicide, at the risk of undermining our societal commitment to the inviolability of human life.
 
Ours is the country of universal medicare; the promise is that everyone, regardless of means or circumstances, receives high quality health care. Yet we now offer death to those who cannot afford or cannot access the care they need, the ultimate two-tier health care system so many decry. Is this what we want our society to become? Attempted suicide was decriminalized decades ago not to sanction the act but to ensure that those choosing death were cared for and not punished.
 
As followers of Jesus, we share a deep and profound commitment to the sanctity of all human life. Human life is being devalued and discarded when people in vulnerable situations among us are not being supported to live, but facilitated to die. How then will we respond?
 
We affirm
  • The love that God has for all persons, the sanctity of human life, and the inviolable dignity of each and every human being, regardless of age, ability, illness, or social condition;
  • The duty of care we owe to one another, to our neighbours, regardless of who they are or the circumstances they face;
  • The appropriate response to suffering is to offer love, care, and comfort;
  • The importance of holistic care and the provision of pain control as well psychological, spiritual, and emotional support.
We advocate
  • For universally accessible, high-quality palliative care for those facing life-limiting diagnosis or nearing death;
  • For accessible and adequate services and support for Canadians living with disability, chronic illness or mental illness, including safe, secure and affordable housing;
  • For better home care and extended care;
  • For the protection of conscience for those who cannot accept hastened death as a form of medical care.
We commit
  • To demonstrate the love of God in the lives of those feeling abandoned and without hope;
  • To mobilize our communities to care for and comfort those who are suffering and alone, in their neighbourhoods, towns and cities;
  • To ensure people with disability, chronic illness and mental health struggles are welcomed into full participation and belonging in our churches and communities.
This we affirm, advocate, and commit as followers of Jesus and children of a loving God who called us to love Him and our neighbours as ourselves, affirming all of us are created in His image and of inestimable worth.
 
May we so live.
[Download the PDF version with signatories.]


Énoncé de déclaration et de résolution signée par plus de 50 dirigeants d'organisations chrétiennes, comme indiqué dans la version PDF ci-dessous. Elle a été présentée pour la première fois lors de la Journée des présidents de l’AEC, le 27 octobre 2022.
 
En tant que dirigeants d'églises, de ministères et d'institutions évangéliques,
nous déclarons et résolvons ce qui suit :
 
Nous déplorons la mort accélérée au Canada. Nous déplorons l'élargissement de la loi qui a rendu admissibles à la mort accélérée ceux dont la mort n'est pas raisonnablement prévisible, et qui bientôt inclura les personnes ayant une maladie mentale comme seule condition médicale sous-jacente. 
 
Nous sommes profondément bouleversés par les récits de personnes qui optent pour une mort accélérée parce qu'elles ne reçoivent pas de soins adéquats ou qu'elles n'ont pas les moyens de vivre. La loi exige que les personnes qui demandent la mort assistée soient informées des moyens disponibles pour soulager leurs souffrances, mais le système n'est pas obligé de fournir le traitement nécessaire ou de s'assurer qu'il est disponible en temps opportun.
 
Pour trop de Canadiens, la disponibilité de soins palliatifs de qualité n'est pas une réalité. Pour trop de Canadiens qui vivent avec un handicap, une maladie chronique ou une maladie mentale, le soutien et les soins appropriés sont difficiles à obtenir. Trop nombreux sont ceux qui connaissent la pauvreté, l'insécurité alimentaire ou l'insécurité du logement. Et pour trop de Canadiens qui luttent pour préserver leur santé mentale, l'aide se trouve au bout d'une liste d'attente qui dure des mois ou des années. Notre système semble plus déterminé à assurer l'accès à une mort accélérée qu'à des soins de soutien.
 
Un récent rapport du gouvernement indique que plus de 86 % des personnes qui demandent l'aide à mourir le font en raison du manque d'activités significatives et non en raison de la douleur physique. Ce n'est pas ce que la Cour suprême du Canada a envisagé lorsqu'elle a autorisé une exemption limitée à l'interdiction universelle du suicide assisté, au risque de miner notre engagement sociétal envers l'inviolabilité de la vie humaine.
 
Nous sommes un pays qui offre l'assurance-maladie universelle; la promesse est que chacun, indépendamment de ses moyens ou de sa situation, est en droit de recevoir des soins de santé de haute qualité. Pourtant, nous offrons maintenant la mort à ceux qui n'ont pas les moyens de se payer les soins dont ils ont besoin ou à ceux qui n'y ont pas accès, l'ultime système de soins de santé à deux niveaux que tant de gens décrient. Est-ce là ce que nous voulons que notre société devienne? La tentative de suicide a été dépénalisée il y a plusieurs décennies, non pas pour sanctionner l'acte, mais pour garantir que les personnes qui choisissent la mort soient prises en charge et non punies.
 
En tant que disciples de Jésus, nous partageons un engagement profond pour le caractère sacré de toute vie humaine. La vie humaine est dévaluée et mise au rebut lorsque des personnes en situation de vulnérabilité parmi nous ne sont pas soutenues pour vivre, mais que l'on facilite leur mort. Comment réagirons-nous à cela? 
 
Nous affirmons
  • L'amour que Dieu porte à toutes les personnes, le caractère sacré de la vie humaine et la dignité inviolable de chaque être humain, quels que soient son âge, ses capacités, sa maladie ou sa condition sociale;
  • Le devoir d'attention que nous avons les uns envers les autres, envers nos voisins, quels qu'ils soient et quelles que soient les circonstances auxquelles ils sont confrontés;
  • La réponse appropriée à la souffrance est d'offrir amour, soins et réconfort;
  • L'importance des soins holistiques et la fourniture d'un contrôle de la douleur ainsi que d'un soutien psychologique, spirituel et émotionnel.
Nous préconisons
  • Des soins palliatifs universellement accessibles et de qualité pour les personnes confrontées à un diagnostic limitant la durée de vie ou à l'approche de la mort;
  • Des services et un soutien accessibles et adéquats pour les Canadiens vivant avec un handicap, une maladie chronique ou une maladie mentale, y compris des logements sûrs, sécuritaires et abordables;
  • De meilleurs soins à domicile et des soins prolongés;
  • La protection de la conscience de ceux qui ne peuvent accepter la mort accélérée comme forme de soins médicaux.
Nous nous engageons
  • À démontrer l'amour de Dieu dans la vie de ceux qui se sentent abandonnés et sans espoir;
  • À mobiliser nos communautés pour prendre soin et réconforter ceux qui souffrent et sont seuls, dans leurs quartiers, villes et villages;
  • À veiller à ce que les personnes souffrant d'un handicap, d'une maladie chronique ou d'un problème de santé mentale soient accueillies dans nos églises et nos communautés pour y participer et y appartenir pleinement.
C'est ce que nous affirmons, préconisons et ce à quoi nous nous engageons en tant que disciples de Jésus et enfants d'un Dieu d'amour qui nous a appelés à l'aimer et à aimer notre prochain comme nous-mêmes, affirmant que nous sommes tous créés à son image et avons tous une valeur inestimable. 
 
Puissions-nous vivre ainsi.
 
[ Télécharger la version PDF en anglais avec les signataires. ]