Le centre de recherche de l'AÉC, connu sous le nom de Centre de recherche sur l'Église et la foi, s'efforce de représenter de manière équitable la diversité de la communauté évangélique canadienne, y compris les francophones du Québec et d'ailleurs.
Environ 22 % des Canadiens ont le français comme première langue officielle, certains établissements français remontant au début des années 1600. Notre pays est officiellement bilingue depuis 1969, date à laquelle le français et l'anglais ont été désignés langues officielles de toutes les institutions fédérales. Une bonne recherche doit transcender ces différences linguistiques et tenir compte également des barrières culturelles.
Le personnel de l'AÉC a rencontré Marie-Josée Fortin lors d'une consultation sur la recherche et a été impressionné par son plaidoyer passionné en faveur de la représentation du français dans la recherche sur le ministère. Le mouvement évangélique est considéré comme assez jeune au Canada français et a donc besoin de données solides et d'une analyse minutieuse.
Mme Fortin comprend l'Église, non seulement en tant que doctorante en théologie, mais aussi en tant que membre d'une Église depuis plusieurs décennies au Québec. Elle trouve le travail de l'AÉC fascinant, dit-elle, « parce que les chercheurs essaient de combler ce vide, ce fossé entre ceux qui sont en position de leadership et ceux qui s'assoient pour les écouter ».
Elle est maintenant engagée comme transcriptrice et intervieweuse en français pour les projets de recherche actuels. Bien que l'AÉC emploie également un ambassadeur au Québec et dispose d'un réseau de contacts dans cette province, la recherche actuelle sur les femmes en particulier avait besoin d'une correspondante francophone (TheEFC.ca/Women-in-Church).
« Apprendre à connaître des personnes en dehors de ma propre province m'a aidée à voir à quel point nous sommes différents, et pourtant si similaires », dit-elle. La recherche de l'AÉC est plus solide grâce aux nuances qu'elle apporte à notre analyse.