Une loi a déjà été adoptée pour autoriser l'aide médicale à mourir (AMM) lorsque la maladie mentale est la seule condition médicale d'une personne. Si rien ne change, cette loi entrera en vigueur le 17 mars 2024. Cela ne doit pas se produire.
À la lumière de cette loi imminente, l’AEC a lancé Avant qu'il ne soit trop tard, une campagne de sensibilisation et d'action visant à empêcher l'extension de l'euthanasie aux personnes souffrant uniquement d'une maladie mentale.
L’AEC s'est toujours opposée à l'euthanasie et au suicide assisté. Ceux-ci ne doivent pas être considérés comme des solutions à la souffrance et au désespoir. Du même coup, l’AEC a toujours insisté pour que les garanties et les limitations les plus strictes possibles soient apportées à l’AMM afin de protéger les personnes dans les moments de vulnérabilité.
« Alors que nous approchons de la date de mars 2024 à laquelle l'aide médicale à mourir sera accessible à nos concitoyens canadiens souffrant uniquement de problèmes de santé mentale, nous invitons les chrétiens et les églises à s'informer sur cette question, puis à agir », explique David Guretzki, président de l’AEC.
« Tout au long du processus de légalisation de l’AMM au Canada, l’AEC a toujours défendu la valeur de la vie humaine et les garanties les plus strictes possibles pour protéger les Canadiens dans les moments de vulnérabilité. Nous avons demandé des choses telles que des soins palliatifs plus accessibles et un meilleur soutien médical et autre pour les personnes vivant avec un handicap ou une maladie en phase terminale, et nous avons travaillé pour aider les églises à réfléchir à la manière dont elles peuvent jouer un rôle dans ce domaine », déclare M. Guretzki.
« Aujourd'hui, nous nous approchons d'une voie encore plus dangereuse, qui ferait de nous la société la plus permissive au monde en ce qui concerne la mort de nos propres citoyens. Il est inacceptable qu'une personne souffrant d'une maladie mentale puisse avoir accès à l'euthanasie. Il est temps que l'Église reprenne la parole. »
L’AEC invite les églises de tout le Canada à prier ensemble le dimanche 22 octobre pour que cesse l'euthanasie pour cause de maladie mentale. Allez-vous prier dans votre église, dans votre petit groupe et dans votre temps de prière pendant tout le mois d'octobre? L’AEC met à votre disposition des ressources pour vous aider à informer et à guider votre église dans cette initiative de prière à TheEFC.ca/MAiDPrayer.
Notre équipe a créé une trousse d’intervention pour les églises qui contient des ressources pour informer et équiper les églises afin qu'elles prient et s'engagent sur cette question. Cette trousse (TheEFC.ca/TakeActionOnMAiD) a été soigneusement conçue pour être facilement comprise et digérée, permettant aux lecteurs d'être rapidement informés et de passer à l'action, notamment en contactant les députés et en utilisant d'autres moyens pour s'opposer à l'expansion de l’AMM.
« Il n'y a pas de garanties législatives supplémentaires autour de l’AMM pour la maladie mentale. C'est très préoccupant compte tenu de l'immense complexité de la santé mentale, déclare Julia Beazley, directrice du Centre pour la foi et la vie publique de l’AEC à Ottawa. Il est particulièrement troublant d'imaginer qu'un jeune homme de 18 ans gravement déprimé puisse bénéficier de l'euthanasie. Cela pourrait être la réalité au Canada en mars prochain si rien ne change. »
L’AEC craint que cette loi ne mette en danger la vie des Canadiens souffrant de maladies mentales. Nous pouvons tous penser à quelqu'un dans notre entourage qui vit avec des problèmes de santé mentale. Nous avons peut-être nous-mêmes été confrontés à des problèmes de santé mentale à un moment ou à un autre, ou nous le serons peut-être plus tard. Nous sommes très inquiets de ce que cette modification de loi communique sur la vie de ceux d'entre nous qui vivent avec ces défis.
Comme vous, l’AEC pense que la vie de chaque personne est importante. Chacun est aimé de Dieu. Chaque vie est infiniment précieuse pour Dieu.
Ces dernières années, nous avons déjà entendu parler de personnes qui demandent l’AMM parce qu'elles n'ont pas le soutien nécessaire pour vivre. La loi ne protège déjà pas les personnes en situation de vulnérabilité. L'absence de garanties législatives supplémentaires pour l'AMM en cas de maladie mentale ne fera qu'aggraver la situation.
L’AEC estime que nous devons agir ensemble pour demander une modification de la loi avant qu'il ne soit trop tard. Pour participer à cette action, veuillez consulter le site TheEFC.ca/TakeActionOnMAID
Ce que vous pouvez faire
- Incitez votre église à se joindre à d'autres églises canadiennes pour une Journée de prière le dimanche 22 octobre. TheEFC.ca/MAIDPrayer
- Envoyez des cartes postales, envoyez des courriels et appelez votre député. Visitez le site TheEFC.ca/TakeActionOnMAID pour obtenir des points de discussion faciles.
- Priez sincèrement avec nous pour les Canadiens aux prises avec des problèmes de santé mentale.