L'histoire de la contribution des évangéliques dans les années 1990 à la création de la Journée nationale des peuples autochtones continue d'inspirer le travail de réconciliation aujourd'hui.
Le principal instigateur de cette journée fériée du 21 juin était Elijah Harper, un député chrétien autochtone des années 1990. Harper et Wally McKay, un chrétien autochtone, ont réuni des dirigeants des Premières Nations et de diverses institutions chrétiennes pour une cérémonie de prière et d'adoration appelée « Assemblée sacrée ».
L'assemblée de 1995 a abouti à la Proclamation de réconciliation, un document inspirant que l’AÉC diffuse à nouveau aujourd'hui. Plusieurs dirigeants évangéliques y ont contribué, et le père de Harper, un pasteur, a prié sur la première ébauche du document en cri, en posant sa main dessus et en disant : « C'est bon ! »
Lors de l'assemblée, Elijah Harper a également appelé à la création d'une fête nationale pour célébrer la culture et la résilience des peuples autochtones. Le gouvernement de l'époque, dirigé par Jean Chrétien, a créé la fête du 21 juin un an plus tard.
« L'année 2025 marquera le 30e anniversaire de l'Assemblée sacrée et de sa Proclamation de réconciliation, déclare Joel Gordon, de l’AÉC. Cela fait de ce 21 juin un moment idéal pour les revisiter et pour renouveler notre engagement à cheminer ensemble. »
Gordon fait partie du groupe de travail sur les sept engagements de l’AÉC, fondé en 2020 pour promouvoir le dialogue et l'action en faveur de relations plus saines entre les Canadiens autochtones et non autochtones. Consultez ses ressources (y compris la proclamation) à l'adresse TheEFC.ca/IndigenousRelations.
Gordon et des représentants de plusieurs confessions affiliées à l’AÉC ont récemment suivi une formation sur l'exercice des couvertures de Kairos. Ils sont désormais en mesure d'animer cet atelier expérientiel qui aide les participants à approfondir leur compréhension de notre histoire commune.
Le Groupe des sept engagements souligne également la nécessité de la réconciliation chaque 30 septembre, lors de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, en encourageant la réflexion sur notre histoire des pensionnats indiens gérés par l'Église. (Cette date est également appelée « Journée du chandail orange » par un mouvement autochtone qui œuvre à sensibiliser le public aux répercussions intergénérationnelles des pensionnats indiens.)